#FreeMortaza : signez la pétition de Reporters sans frontières (RSF) pour appeler le régime taliban à libérer le reporter...

Republication du texte de RSF

Soutenez la campagne du comité de soutien #FreeMortaza pour la libération immédiate du journaliste Mortaza Behboudi indûment incarcéré dans la capitale afghane depuis le 7 janvier dernier.

Mortaza Behboudi a commencé sa carrière comme photo-reporter à l’âge de 16 ans dans son pays natal. Réfugié en France depuis plusieurs années du fait de menaces, il était en reportage en Afghanistan lorsqu’il a été arrêté par les talibans, à Kaboul, 48 heures seulement après son arrivée. Placé en détention, il serait sous le coup d’une accusation d’espionnage. Sa famille est sans nouvelle depuis un appel d’une minute passé à son épouse le 26 janvier sous la surveillance de ses geôliers qui ont interrompu la conversation. 

Nous appelons le régime des talibans à mettre un terme à cette situation insensée. Mortaza Behboudi est un journaliste réputé, respecté et apprécié de ses consoeurs et confrères. Un comité de soutien coordonné par RSF a été lancé le 9 février dernier, dont font partie les 15 rédactions ou sociétés de production françaises avec lesquelles Mortaza Behboudi a collaboré qui ont signé un appel commun demandant sa libération.

Notre message doit être porté par le plus grand nombre jusqu’à la capitale afghane dans les bureaux des autorités qui ont pris la décision de son arrestation et qui détiennent la clé de sa libération. Nous vous demandons de signer de toute urgence cette pétition appelant les autorités talibanes à faire libérer sans attendre Mortaza Behboudi et le laisser rentrer en France auprès de sa famille.  #FreeMortaza !

Trouvez la pétition ici : https://rsf.org/fr/%23FreeMortaza

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Appel au respect de la dignité des mineurs isolés étrangers et de leurs droits fondamentaux

Pour la campagne des élections départementales, le Rassemblement National distribue un tract dont la tentative d’argumentation s’appuie sur des données chiffrées fausses, malhonnêtes dans leurs utilisations, voire délictueuses dans l’intention.

Il nous semble important de rétablir la vérité des données diffusées.

L’argument principal de leur tract repose sur un refus de l’accueil des « MNA », les mineurs non accompagnés étrangers, dont la prise en charge revient aux Conseils départementaux.

Pour cela, le Rassemblement national affirme :
« Un mineur isolé étranger coûte 40 000€ par an au département. »
Le coût varie beaucoup selon les départements mais concernant le Finistère, le coût annuel est de 19 345 € (1).
Comment expliquer qu’un parti politique qui se présente à une élection se permette de diffuser un chiffre 2 fois supérieur à la réalité. Ces données départementales étant parfaitement vérifiables par n’importe quel citoyen ?

A noter que ce coût est spécifique aux mineurs isolés étrangers.
Le coût prise en charge des mineurs français confiés au département est entre 55 000 € et 73 000 € à l’année, donc entre 3 et 4 fois plus. Pourquoi ne pas l’évoquer ?

Dans leur tract, le Rassemblement national continue en affirmant : « 60% sont en réalité majeurs. »
A l’issue d’une procédure très contrôlée, une partie des jeunes étrangers ne sont pas reconnus mineurs. Ceux-ci ne sont pas des majeurs avérés, mais des jeunes qui n’ont pas pu prouver leur minorité, au regard des exigences draconiennes des dossiers d’instruction.

Il est donc abusif d’affirmer que 60% sont en réalité majeurs, d’autant plus que les chiffres réels, là encore, sont moindres que ceux avancés par le Rassemblement national. Alors pourquoi cette information volontairement erronée ?
Dans le Finistère, en 2019, 52 % des jeunes étrangers ont vu leur minorité contestée et ce chiffre est descendu à 32% en 2020 (2).
Ces chiffres sont facilement vérifiables sur les documents officiels du département et du Ministère de la justice.

Comment expliquer une fois de plus que le Rassemblement National se permette de diffuser des données fausses facilement vérifiables ?

 

Ce parti affirme aussi que ces jeunes sont « responsables de l’explosion de l’insécurité ».
Les statistiques officielles départementales montrent qu’il n’y a aucune explosion de l’insécurité, mais que celle-ci est stable (3).
Comment expliquer une fois de plus que le Rassemblement National se permette de diffuser des données fausses facilement vérifiables ?

De plus cette affirmation constitue potentiellement une incitation à la discrimination et à la haine. Une centaine d’avocats de région parisienne ont déposé une plainte à ce sujet (4).

Il nous semble particulièrement inquiétant qu’un parti politique fasse campagne en basant son « argumentation » sur des données qu’ils faussent volontairement. Pourquoi pousser à la discrimination de jeunes étrangers qui sont avant tout des enfants qui demandent la protection des adultes et le respect dû à tout être humain ? Les jeunes qui sont pris en charge dans notre département ne demandent qu’à s’intégrer, ils sont des étudiants et apprentis sérieux et motivés. De nombreux employeurs se félicitent de leurs qualités et implication.

Nous appelons à condamner les partis politiques qui faussent volontairement les chiffres, pourtant connus par eux et facilement vérifiables. Quelle crédibilité leur accorder ?
Nous n’acceptons pas que ces jeunes deviennent les boucs-émissaires de partis politiques démagogiques, pour des raisons bassement électorales. Pourquoi ce mépris des électeurs, tromper pour faire peur ?

Nous appelons au respect de la dignité de ces enfants et de leurs droits fondamentaux.

SIGNATAIRES :
– Ligue des droits de l’Homme – Fédération du Finistère
(Brest, Concarneau/Quimperlé, Crozon, Morlaix, Quimper)
– Les utopistes en action
– 100 pour un toit Pays de Quimperlé
– 100 pour un toit Saint-Pol-de-Léon
– 100 pour un toit Le Relecq Kerhuon
– ACTES en Cornouaille
– ADJIM – Accompagnement des jeunes isolés migrants
– AMPB – Accueil Migrants Pays Bigouden
– Attac Quimper
– Bretons solidaires, on agit
– Collectif citoyens solidaires de Cornouaille
– Collectif Humanité Plouguerneau
– EMAL 29
– France-Palestine Solidarité – Pays de Cornouaille
– Fraternité Douarnenez
– La libre pensée 29
– Les Amoureux au Ban Public-Breizh
– Le temps partagé
– Morlaix Liberté
– Morlaix Solidarité Migrants
– Solidarité Côte des Légendes
– Géraldine ALLAIRE, avocat
– Quentin BLANCHET, avocat
– Delphine CARO, avocat
– Lucie CLAIRAY, avocat
– Nicolas JOSSELIN, avocat
– Catherine LOGEAT, avocat
– Jennifer LE COM, avocat
– Nicolas PRIGENT, avocat
– Hannes VERVENNE, avocat

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#StopLoiSecuriteGlobale

 

 

 

 

 

 

 

Texte lu lors du rassemblement par Dominique Brunel, président de la section quimpéroise de la LDH.

« Mesdames, Messieurs,

Au nom de la LDH, je vous remercie de votre présence qui nous va droit au cœur.
Je remercie les élus, les associations, les syndicats, les partis politiques, la presse, leurs syndicats, les médias, les citoyennes et citoyens, qui ont soutenus cet appel au rassemblement contre la loi sécurité globale.

Mesdames, Messieurs,
Je vous propose de saluer ces anonymes « lanceurs d’alerte » qui prennent des images pour dénoncer les injustices,
Je nous propose de saluer les médias, la presse, les syndicats de la presse, ces journalistes engagés qui défendent nos libertés.

Je vous propose de leur rendre hommage maintenant par des applaudissement nourris et chaleureux.

La loi « sécurité globale », posons le cadre !
Qui est à l’origine de cette proposition de loi ?

Sur proposition de deux députés de la majorité gouvernementale, La loi « sécurité globale » a été présentée par Gérald Darmanin au nom du gouvernement.
Celui-ci a introduit, dans la proposition de la loi Sécurité globale, de nouvelles dispositions pour répondre aux pressions de certaines forces de sécurité, et notamment aux récriminations des syndicats policiers, reçus le 15 octobre par Emmanuel Macron.

Si nous rendons hommage à des hommes comme le Colonel Beltrame, au courage des policiers intervenus au Bataclan, à Nice, pour ne relater ici que quelques-unes des horreurs connues.
Si nous saluons et sommes reconnaissants de ces agents de la police du quotidien qui font un métier difficile, pour autant, nous ne pouvons accepter, et, par respect pour eux, que des comportements répréhensibles de quelques-uns ne soient pas toujours sanctionnés.
Il a fallu que des images inimaginables soient prises et diffusées par les citoyens et la presse pour que la police des polices se saisissent, enfin, de violences inacceptables, de quelques agents des forces de police, à l’encontre de manifestants.

En 2019, Il y a eu 1 460 enquêtes (+ 23,7% par rapport à 2018) dont 868 pour violences volontaires soit + de 41% par rapport à 2018
Sources ONDRP-IGPN-Télégramme du 23.11.20.
Si le besoin de sécurité des agents de police et de leur famille est légitime, nous savons aussi que dans le code pénal actuel 9 délits sont susceptibles de réprimer les faits visés.

Pourquoi ne pas commencer par les appliquer ?
Il est inacceptable que le gouvernement et les organisations policières trouvent des compromis entre eux sans se préoccuper des attentes et du ressenti de la population concernée.

Le peuple manifeste pour différentes raisons mais principalement parce qu’il veut pouvoir vivre dignement, avoir un travail avec des revenus suffisants, ne pas être inquiet du lendemain, ne plus subir la pauvreté. Les citoyens, tout comme nous, sont sensibles à l’injustice sociale, aux inégalités de revenus, aux inégalités devant l’impôt qui permettent aux plus riches d’y échapper en grande partie, aux discriminations en tout genre.
C’est tout cela qui abime la république et provoque les déchirures de notre société. Avec un Etat autoritaire quand l’Etat de droit devient un Etat policier, on en revient à criminaliser les mobilisations de la société. C’est aux injustices qu’il convient de s’attaquer et pas aux libertés de chacun ce qui n’apportera aucune réponse aux revendications des policiers à plus de sécurité pour eux et leurs familles et qui sont légitimes.

L’article 24 de la loi de sécurité ne rend pas hommage à ces agents dévoués des forces de police à la république et à ses valeurs « liberté-Egalité-Fraternité ».
L’article 24 ne prend pas en compte les agents des forces de l’ordre qui luttent, en interne, contre ces pratiques violentes à l’initiative de certains, des propos et des actes racistes, xénophobes, des discriminations. Qu’ils sachent que nous sommes là à leur côté.
Difficile pour eux de dénoncer ces choses-là d’autant que quand ils sont en opération avec cela qui demande de la cohésion du groupe.
Par cet article 24, le président de la République met un sérieux coup de canif dans le vote des électeurs à la présidentielle. Rappelez-vous !  Macron et ses valeurs, contre, Marine Le Pen et les siennes. L’électeur jugera !
L’idéologie portée par l’extrême droite est une hydre qui se régénère sans cesse dans les théories du complot, le mensonge, la désinformation, le conflit, la haine, la violence.
La course est perdue d’avance car c’est une surenchère perpétuelle.
On ne fait pas de compromis avec cette idéologie là en croyant gagner des électeurs.

On la combat par l’intelligence du cœur.

Que s’est-il passé ce mardi 25 novembre 2020 ?

Une journée bien sombre ! L’Assemblée nationale a voté la loi sécurité globale et notamment l’article 24 par 388 pour sur 558 votants, 104 voix contre et 66 abstentions.

Cet article 24, est l’une des mesures la plus dangereuse et inacceptable de cette proposition de loi car elle vient modifier la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

Cet article 24 prévoit de pénaliser d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende la diffusion de l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un policier ou d’un gendarme en intervention, lorsque celle-ci « a pour but manifeste de porter atteinte à son intégrité physique ou psychique ».

 Or, actuellement, les policiers ne peuvent pas s’opposer à être filmés sur la voie publique », comme c’est écrit noir sur blanc dans la circulaire du 23 décembre 2008.

Ainsi, de nombreux vidéastes, qu’ils soient professionnels ou amateurs, ont pu documenter les violences policières par ce moyen.

De fait, depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », quand une vidéo massivement diffusée dans les médias et sur les réseaux sociaux suggère un usage illégitime de la force, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) est bien souvent saisie et encore !
Les vidéos ont permis de dénoncer les abus et de faire la lumière sur ces affaires.

Avec ce vote, la majorité balaye d’un revers de main les critiques et les inquiétudes venues, si nombreuses ces derniers jours notamment par la Ligue des droits de l’Homme, de la Défenseure des droits, des sociétés de journalistes de nombreux médias, des défenseurs des libertés publiques, journalistes, cinéastes, ONG, et même des experts de l’ONU qui redoutent des atteintes importantes aux libertés fondamentales ».

Que dire de cette tentative à faire accréditer les journalistes par la Préfecture avant toute manifestation ? Comment osez tenter cela ? Idem pour le floutage des visages des forces de polices ?  Ces mesures suite aux nombreuses réactions ont été retirées depuis.

Avec cette loi, un droit est donné à la police sur le terrain d’empêcher qu’elle soit filmée.

Il sera difficile désormais de faire connaitre des affaires comme celle d’Alexandre Benalla, Cédric Chouviat, Remy Fraysse, Geneviève Legay, Adama Traoré, Max Baré que nous connaissons, blessé au visage lors d’une manifestation sur Quimper.
Ces vidéos filmées par des citoyens ont contribué à l’éclosion de la vérité.

C’est aussi grâce à ces vidéos que nous avons connaissance de la manière violente, injustifiée, dont les forces de l’ordre ont chargé les migrants dans leurs tentes de fortune , ce lundi 24 novembre 2020 vers 20h, place de la république

Les images douloureuses qui circulent parlent d’elles-mêmes tant elles sont insoutenables. Comment peut-on en arriver là ? Doit-on accepter cela ?

Ce nouveau « délit» de l’article 24 qui fragilise la loi 1881 sur la liberté de la presse renforcera ces comportements inqualifiables des forces de l’ordre. Il permettra d’interpeller tout journaliste qui filme en direct une opération de police, de le placer en garde à vue en saisissant son matériel et de l’envoyer devant un tribunal », seul à même de déterminer si l’intention malveillante est établie mais bien évidement l’événement sera passé.

Si ces textes sont adoptés à la fin de la navette parlementaire, le règne de l’arbitraire s’installera notamment par l’absence voulue de contre-pouvoirs réels et efficaces.

En effet, nous connaissons les moyens insuffisants accordés à la Justice pour défendre nos libertés dans de bonnes conditions. Dans le même temps, ce gouvernement met volontairement hors-jeu le citoyen concerné par cette loi.

Nous allons rappeler à ce gouvernement que ce n’est pas si simple à réaliser !

La loi Sécurité globale va bien au-delà de l’article 24 évoquée

 Il serait trop long d’évoquer ici les autres articles mais je vous invite à les découvrir. C’est inquiétant comme l’usage des drones afin de constater des infractions qui entraîner une capacité de surveillance généralisée de l’espace public et un effet coercitif sur la liberté d’expression et de manifestation, et ce, sans qu’un seul contre-pouvoir citoyen soit mis en place à son profit.

Ce texte de loi peut-il encore changer avant d’être promulgué ?

Après la navette parlementaire, le Conseil constitutionnel sera saisi.  Il faut espérer que devant les Sages, cet article 24 soit retoqué.

Que faire maintenant ?

  • Plus que jamais nous devons refuser le piège qui nous est tendu celui de la peur, de la paralysie, de ne plus penser, de ne plus agir, d’être tétanisé.e.
  • Plus que jamais, il nous faut continuer à mobiliser notre intelligence pour faire annuler cette loi ou a minima, pour que soit rejeté, cet article 24.

Ne pas hésiter à continuer à interpeller nos parlementaires, Député.e.s et Sénateurs.ces, alerter les réseaux sociaux, signer les pétitions, écrivez.

Plus que jamais nous devons continuer ce combat au sein de nos associations, syndicats, partis politiques, réseaux sociaux, pour faire bouger les lignes, convaincre.

Plus que jamais la Ligue des Droits de l’Homme et du Citoyen (LDH) a besoin de vous pour une société plus juste et plus démocratique.

Les défis à relever sont nombreux mais nous saurons y faire face et répondre présents.

Que pouvons-nous faire, ici, maintenant, sur cette place ?

Faisons un geste symbolique incroyablement dangereux : sortons notre arme si redoutée, sortons notre arme si redoutable !
Vous avez sans doute toutes et tous deviné ?  Eh bien ! Sortons nos smartphones !
Fouillez vos poches ! Fouillez votre sac ! Fouilliez votre manteau ! Et brandissez-le : « osez » votre Smartphone. Allumez-le !
Brandissez le bien haut ! Faites de ce compagnon un objet de la paix mais aussi un ami redoutable pour la défense de votre liberté.

Que pouvons faire ici, de suite, sur cette place avec cet ami ?

Un pied de nez ! Un magnifique pied de nez à la tentative de nous anesthésier par la peur !
Prenez une photo de cette manifestation comme un engagement solennel !
Prenez cette photo et diffusez là sur votre réseau pour dire non à la loi sécurité globale et non à son article 24.
Faites de cette photo un message de courage et d’espoir pour faire briller les lumières de la liberté. Faites briller les lumières de la Liberté !

Il me faut terminer mon propos pour ne pas abuser de votre patience déjà mise à l’épreuve.

Mes derniers mots s’adressent à vous sur cette place ce soir. Ces derniers mots pour saluer votre présence rassurante et combative !

Mesdames, Messieurs,
Dans la langue Bretonne que nous chérissons
Trugarez d’an holl «  Merci à toutes et tous ! »
Merci de votre attention. »

Revue de presse :

LE TELEGRAMME : À Quimper, « sortons notre arme si redoutée, sortons nos smartphones »

LE TELEGRAMME : À Quimper, ils dénoncent le projet de loi « Sécurité globale »

LE TELEGRAMME : « Il faut laisser les journalistes travailler en toute liberté ! »

OUEST-FRANCE – À Quimper, plus de 1 000 personnes se rassemblent contre la loi de sécurité globale

Hit-West – La loi « sécurité globale » passe mal

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La LDH demande d’urgence la protection de la liberté de la presse

Le jeudi 25 juin au soir, à Paris une manifestation spontanée et illégale de policiers en tenue, avec des dizaines de véhicules gyrophares allumés, ce qui est interdit également, a cerné les portes de la Maison de la Radio, pour faire pression sur les journalistes qui enquêtent sur les violences policières.

Paris : Plusieurs dizaines de policiers rassemblés devant la Maison de la radio

Dans quel régime est-on en train de basculer quand la police s’oppose à la liberté de la presse, après s’être opposée à la liberté d’expression et de création, et malmène sans cesse la liberté de manifestation ?

Dans quel régime est-on en train de basculer quand le ministre de l’intérieur et les préfets cèdent devant les éléments les plus extrémistes de cette police, activement soutenue dans leur révolte antirépublicaine par Marine Le Pen qui, chaque jour, en attise le feu ?

Une police républicaine, c’est une police qui respecte les libertés et les droits, son code de déontologie et la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789. C’est la police que nous voulons.

Ses éléments factieux doivent être sanctionnés.

LDH section de Quimper

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Rassemblement national : un comportement inacceptable

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le 17 juin, Marine Le Pen, accompagnée d’élus bretons de son parti, s’est rendue sur l’Ile de Sein afin d’y commémorer l’appel du 18 juin du Général de Gaulle. Cette visite a soulevé de nombreuses contestations, légitimes, de la part, entre autres, des habitants de l’Ile, dont certains se sont exprimés dans les médias. Suite à cela M. Gilles Pennelle, président du groupe Rassemblement National au Conseil régional de Bretagne, s’est permis de diffuser sur sa page Facebook et son compte Twitter les noms et prénoms de deux des personnes qui se sont exprimées, appelant même au boycott de l’hôtel-restaurant dont est propriétaire l’une des personnes.

La LDH Quimper condamne ce comportement inacceptable et indigne et apporte tout son soutien aux Sénans qui sont victimes de ces appels au harcèlement et au boycott.

 Les Sénans, pour certains descendants des marins ayant répondu à l’appel à la résistance, sont plus que légitimes à exprimer leur désaccord à la provocation indécente de la venue de marine Le Pen, dont le parti a été créé pour servir de vitrine électoraliste du mouvement néofasciste « Ordre nouveau ».

M. Pennelle, en appelant au boycott et à la discrimination, démontre un fonctionnement indigne d’un élu. L’appel au boycott dans ces conditions peut d’ailleurs constituer une discrimination pénalement répréhensible par la loi. Notre association reste vigilante, se mobilisera sans relâche contre toutes les atteintes aux droits fondamentaux et se réserve la possibilité de s’associer aux actions en justice éventuelles.

Ce type de délation et appel à la haine n’est hélas pas nouveau, mais il était jusqu’alors cantonné aux agissements de militants néofascistes comme Boris Le Lay, condamné à plusieurs reprises pour cela. Qu’un élu, membre du bureau et du conseil du Rassemblement National adopte les mêmes méthodes est aussi désolant que révélateur.

Le Rassemblement National, en cautionnant cette délation, démontre, si besoin était, le fonctionnement anti-républicain de ce parti : la discrimination de ceux qui ne partagent pas leurs idées.

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Hommage à George Floyd, lutte contre le racisme et condamnation des violences policières

Mardi 9 juin 2020, George Floyd a été inhumé à Houston, au Texas.

La mort dramatique de cet Afro Américain tué par des policiers à Minneapolis, aux États-Unis d’Amérique, est insupportable et symbolique.

Elle suscite une légitime émotion partout dans le monde tant elle réveille des ressentiments profonds d’injustice et d’impunité face à des pratiques policières violentes ou discriminatoires.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) souhaite rendre un d’hommage à George Floyd, victime des violences et discriminations venant d’institutions chargées au contraire de les prévenir.

 

La LDH du Finistère appelle à un rassemblement dans le respect des règles sanitaires (distanciation physique d’1 mètre, masque, groupes de 10 personnes)

Le samedi 13 juin 2020 (11h) à la Mairie de Quimper, 44, place Saint Corentin, devant l’arbre de la Liberté.

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Droit de réponse

L’article paru dans le journal « Le Télégramme » du 6 mars 2020, sous la signature de Monsieur Georges-Philippe Fontaine, maire adjoint à l’actuelle municipalité, appelle un droit de réponse de la part de la Ligue des droits de l’Homme de Quimper (LDH).

G.-Ph. Fontaine déplore la « prise de position partiale » de la LDH-Quimper dans la campagne

Il convient d’apporter quelques précisions utiles à la compréhension de la démarche engagée par notre association.

Volontairement, nous ne répondrons pas aux propos polémiques de l’auteur de cet article. Ces propos sont sans intérêt et n’apportent rien au débat et aux questions que nous soulevons.

Association citoyenne, humanitaire, nous sommes attentifs à la défense des droits de l’Homme notamment à la place laissée (ou pas) aux oubliés, aux exclus, aux personnes qui subissent la précarité et la pauvreté. Nous souhaitons faire entendre ces paroles et attirer l’attention de cette réalité sociale qui touche les personnes oubliées.

C’est pourquoi, nous avons interrogé les candidates et candidats sur leurs propositions dans le domaine de l’emploi, de la lutte contre la pauvreté, de l’immigration, de l’environnement, de la démocratie locale, des libertés publiques et de la sécurité.

Les observations portées par la LDH sont issues des réponses faites par les candidates et candidates au courrier que nous leur avons adressé.
Au-delà des remarques portées par notre association et par souci de transparence, l’ensemble des courriers reçus a été publié en intégralité sur notre site.

De ce fait, chaque citoyenne et citoyen peut se faire sa propre opinion.

Certes, les propos de notre association peuvent déranger parfois mais c’est la raison même de la LDH. Nous continuerons, sans relâche et en toute indépendance de ton et d’expression, à nous mobiliser et à œuvrer pour la défense de tous les droits humains fondamentaux sans discrimination.

Les citoyen.ne.s qui souhaitent nous rejoindre sont les bienvenues !

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ELECTIONS MUNICIPALES : CONTRIBUTION DE LA LDH QUIMPER AU DEBAT

La Ligue Des Droits de l’Homme (LDH) est très attachée de part son histoire à la défense des droits fondamentaux pour tous les êtres humains sans aucune distinction (se loger, se vêtir, se soigner, s’éduquer…) et à leurs évolutions vers plus d’égalité et de justice.

Nous sommes attentifs à toutes actions qui servent l’intérêt général, dans les politiques basées sur le respect des droits de l’Homme, la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité.

Ces élections municipales sont l’occasion d’interroger les candidats.es. pour donner un sens nouveau à une démocratie d’exercice, d’appropriation et de co-construction.

La démocratie élective se doit évoluer vers une démocratie de gouvernement pour fonder un nouveau pacte de confiance entre les citoyennes, les citoyens et les élus.

C’est pourquoi, sans être exhaustifs, nous avons souhaité interroger les furturs.e.s  candidats.es. autour des questions de l’emploi, de la pauvreté, de l’immigration, des enjeux environnementaux, de la démocratie locale, les libertés publiques et de la sécurité.

Vous trouverez, ci-après, la lettre envoyée par la LDH  aux candidats.e.s ainsi que les réponses reçues à la date du 15 février 2020 (délai de retour souhaité).

Nous remercions les candidats.es. d’avoir répondu à notre sollicitation : « Coopérative Ecologie et Sociale pour Kemper » (Mme Casimiro De San Leandro) ; « Avec Annaig Le Meur, Enfin de l’Audace » (Mme Annaïg Le Meur) ; « Enthousiasme Quimper » (M. Ludovic Jolivet) ; « Quimper Ensemble » (Mme Isabelle Assih) ; « Vent d’Ouest » (Mme Isabelle Le Bal) ; « Choisir l’Ecologie pour Kemper et son Agglomération » ( Mme Martine Petit).

Il ne s’agit pas d’une analyse des programmes de chaque candidat.e mais d’un examen des réponses reçues. Pour chaque question posée par la LDH, nous avons recensé les réponses des candidats.es.

Certaines questions n’ont pas été abordées, les candidats.e.s renvoyant celles-ci à leur programme.  De fait, leurs éventuelles propositions n’apparaissent pas dans l’analyse de la LDH.

Vous trouverez, ci-après, une synthèse de nos remarques effectuées à partir des réponses reçues.

Comme toute synthèse, celle-ci peut apparaître comme réductrice par rapport aux propositions transmises par les candidates et candidats.

Pour tenir compte de cet éventuel écart, il vous est possible de vous faire votre propre opinion.

A cet effet, nous vous prions de trouver, ci-joint, les différents courriers que nous avons reçus et les principaux documents utiles à toute analyse :

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Courrier aux candidat.e.s aux élections municipales

La Ligue des droits de l’Homme, association citoyenne et humaniste, souhaite apporter sa contribution et venir enrichir le débat démocratique qui va s’engager dans le cadre des élections municipales.
A cet effet, la LDH a adressé un courrier aux différents candidat.e.s pour recueillir leur avis dans les domaines qui tiennent à cœur aux citoyens.nes. et à notre association, à savoir : l’emploi, la lutte contre la pauvreté, l’immigration, la démocratie locale, les libertés publiques et la sécurité des habitants.t.e.s.


Madame ou Monsieur,

La commune, née de la grande Révolution de 1789, reste l’échelon de proximité premier pour les habitantes et habitants, lieu démocratique de l’implication citoyenne, d’où l’importance que revêtent  les élections municipales.

 C’est pourquoi La Ligue des droits de l’Homme (LDH) entend participer à ce débat pour en éclairer les enjeux. Nous sommes attentifs à toutes actions qui servent l’intérêt général dans les politiques publiques, basées sur la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité.

Le « désamour » entre les citoyennes et les citoyens et les élu.e.s à tous les niveaux qui frappe notre pays fait le lit des extrêmes-droites et des populistes.

Ces élections municipales sont une occasion de donner un sens nouveau à l’action publique construite sur les droits pour tous qui donnent leur effectivité aux valeurs républicaines.

Vous êtes candidat.e aux élections municipales qui se tiendront les 15 et 22 mars 2020 et si vous êtes élu-e, vous serez amené.e à gérer les domaines sociaux, culturels, économiques et environnementaux de la ville.

Aussi, nous aimerions vous faire partager quelques-unes de nos préoccupations pour une plus grande solidarité et, le cas échéant rendre publiques vos réponses.

Sans être exhaustifs, nous souhaiterions prendre connaissance des actions et mesures que vous comptez mettre en œuvre à l’échelon municipal, en complémentarité avec les autres institutions et partenaires locaux, dans les domaines suivants :

  • L’emploi et son accès restent un défi majeur notamment pour les personnes les plus en difficulté.

Les entreprises ne devraient plus envisager l’emploi et la production indépendamment les unes des autres. La responsabilité d’une collectivité locale est de développer une coopération entre elles, de manière à anticiper les crises, notamment dans le cadre de l’économie sociale et solidaire.

  • Quelles mesures novatrices comptez-vous prendre en lien avec les autres institutions et partenaires en matière d’emploi.
  • Souhaitez-vous vous engager dans l’expérience « Territoire zéro chômeur » ?

 

  • De nombreuses personnes sont généralement exclues de la vie sociale (près de 17 500 en Finistère sont allocataires du RSA/environ 6 000 habitants dans l’agglomération quimpéroise sont dans la pauvreté et un grand nombre dans la précarité).
  • La pauvreté n’est en rien une fatalité. Quelles mesures novatrices comptez-vous mettre en œuvre?
  • Quelles actions comptez-vous prendre en matière d’habitat social pour permettre aux plus pauvres de se loger dignement et de façon pérenne ?
  • Quels seraient vos engagements en matière de logements sociaux financés par un Prêt locatif aidé d’intégration (PLAI) et de lutte contre l’habitat insalubre?
  • De nombreuses personnes n’accèdent pas ou plus à leurs droits fondamentaux.

L’isolement et « l’illectronisme » sont des facteurs aggravants et qui accentuent cette inégalité d’accès.

  • Avez-vous des propositions pour mieux faire connaitre les droits existants, construire de vrais soutiens?
  • Les usagers notamment les plus fragiles peuvent se voir refuser des droits pour diverses raisons sans avoir de réels recours pour faire entendre leur point de vue
  • Quelles propositions pouvez-vous faire pour améliorer cette situation ?

 

  • L’immigration est un phénomène qui interroge nos valeurs de solidarité et qui s’enracinera dans la durée.

Tout être humain a le droit de pouvoir se loger, s’habiller, se soigner, se nourrir, s’éduquer, se former …en toute dignité.

  • En complémentarité avec d’autres institutions et partenaires, quelles dispositions concrètes comptez-vous prendre pour apporter des réponses rapides à ces drames humains ?
  • Quelles solutions pour mettre à disposition un hébergement d’urgence pour les déboutés du droit d’asile,  « les migeurs » et personnes dont le titre de séjour n’a pas été renouvelé et qui se trouvent privés du droit de se loger et de travailler pour payer un loyer et subvenir à leurs besoins vitaux?

 

  • Les enjeux environnementaux, les atteintes à la biodiversité et au climat, demandent un engagement de tous, ici et maintenant.
  • Nous aimerions connaitre vos propositions en ces domaines.
  • Seriez-vous partant pour signer et vous engager à mettre en œuvre le « pacte pour la transition » avec ces 32 propositions proposées par la LDH et de nombreuses organisations ?

 

  • La démocratie locale.

 La démocratie, ce n’est pas seulement pouvoir dire ce qu’on pense ; c’est pouvoir dire, être entendu, construire ensemble.

  • Avez-vous des propositions innovantes pour aller au-delà des simples constats?
  • Formuler des alternatives passe par un bon usage de la démocratie au plan municipal.

Le sentiment prévaut que la parole des citoyennes et des citoyens est de peu de poids.

  • Comment comptez-vous impliquer les citoyens.nes pour les associer et partager les décisions ?
  • Toutes les formes de discrimination sont intolérables.
    • Comment, ensemble, mettre fin à toutes les agressions sexistes, racistes, antisémites, xénophobes, qui sont commises? Quelles initiatives à prendre?
  • La laïcité protège la liberté des croyants et des non croyants.
    • Comment faire vivre cette valeur fondatrice du pacte républicain ? Quelles actions envisagez-vous de mettre en place ?

 

  • Les libertés publiques et la sécurité des habitant.e.s sont des défis à relever.

La sécurité se construit principalement dans des pratiques sociales.

  • Quelles actions souhaitez-vous mettre en place en matière de sécurité publique et du contrôle du recueil des données ? Que pensez-vous de la mise en place d’un dispositif d’évaluation indépendant ?
  • Souhaitez-vous mettre fin au dispositif des « voisins solidaires » (panneaux avec un œil vigilant) et aux caméras de vidéo-surveillance ?
  • Quels services publics, rénovés, innovants, impliquant les citoyens.nes souhaitez-vous développer pour renforcer les pratiques sociales, les solidarités, la prévention et la sécurité?

 

Association citoyenne, la LDH s’attache à participer (avec d’autres) à la construction d’une société plus juste, plus humaine et solidaire. Les défis à relever par notre association dans le cadre des droits de l’Homme notamment en direction des publics les plus fragiles sont nombreux et votre soutien est attendu.

Par ces quelques questions posées et réponses sollicitées, nous espérons apporter notre contribution citoyenne et venir enrichir le débat démocratique qui va s’engager. C’est dans ces échanges démocratiques que se construit le « vivre ensemble ».

Une réponse de votre part avant le 15 février 2020 serait appréciée.

 

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19 octobre – Tous ensemble contre la pauvreté

La Conférence des solidarités est une instance de concertation qui regroupe une quinzaine d’associations de solidarité et des droits de l’Homme de Quimper et du pays de Cornouaille*.

Le 19 octobre 2019, dans la continuité de la journée mondiale de lutte contre la misère, la Conférence des solidarités vous propose :

Matin (9h30-13h00) : Place Terre au Duc à Quimper
• 9H30 – 13H00 : Stands des associations « place Terre au Duc »
• 10h30 – 11h00 : Interventions sur la journée + chants de la chorale • 11h00 – 13h00 : Marche pour rendre « Visibles les Invisibles »

Après-midi (14H-17H00) : salle des Halles Saint-François à Quimper
• 14h00-14h15 : Intervention sur la démarche de la conférence des solidarités et de l’organisation de la table ronde
• 14h30-15h15 : Intervention de Monsieur Stéphane MARTIN (Fondation l’abbé Pierre) • 15h15-15h30 : 3 témoignages (Emmaüs-association écrire-CLCV)
• 15h30-16h15 : Table ronde composée de Madame la Députée, un représentant de l’État (DDCS), un élu départemental, le maire de Quimper
• 16H15-17H00 : Débat avec la salle

Soirée (19H00-23H00) salle Sainte Thérèse, Espace Santig Du – rue Michel Le Nobletz
• Intervention pour remercier les participants
• Repas partagés (apporter son pique-nique) + musique d’ambiance + expositions

* Secours Catholique, Horizons Nouveaux, EMMAUS, SOS Famille EMMAUS, Habitat et Humanisme, le CACE Entraide (Centre d’Animation du Centre Evangéliste), la CLCV, la Ligue des droits de l’Homme Quimper, Cent Pour Un Toit Cornouaille, Droit d’Asile Quimper Cornouaille, la Croix Rouge, La CIMADE et l’UNADEL (Union Nationale des Acteurs du Développement Local)

Comments (0) Actualités, Conférence-débat, Manifestation Quimper

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